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Opinion

Publié par NDDL41 sur 9 Juillet 2016

Transfert d’un ami

Soutien à la Zad de Notre-Dame des Landes.

Partout dans un monde, que les entreprises financières et multinationales polluent et détruisent systématiquement, des mouvements de résistance apparaissent pour défendre ce qui subsiste de vie et de bio-diversité contre la violence mafieuse du profit, contre la dictature de l'argent qui propage la barbarie, sans même avoir besoin, le plus souvent, de prétextes religieux ou idéologiques.
Dans la confusion et le chaos des valeurs anciennes et nouvelles, naissent des territoires que la solidarité d'hommes et de femmes tente de libérer de l'emprise de la marchandise et de l’État, qui lui sert de gendarme. Revendiquer la priorité de l'humain sur l'économie est devenu le moteur d'un mouvement qui fluctue, connaît des hauts et des bas, semble parfois disparaître mais renaît sans cesse avec une obstination accrue. La Zad de Notre-Dame des Landes participe de cette tendance. Elle concrétise aujourd'hui un projet que les multinationales et l’État, à leur botte ; vont s'efforcer d'anéantir. La seule répression policière risquant de heurter les sensibilités (comme on l'a vu dans la lutte contre le barrage de Tested), la bouffonnerie gouvernementale a fait appel à la clownerie citoyenne en organisant un referendum.
Qui accorde la liberté de parole selon le principe « une demie-heure pour Hitler, une demie-heure pour les Juifs » ne risque pas trop de surprises. Si le gouvernement, qui hésiterait à proposer un référendum sur le maintien ou le retrait de l'Europe, a pris l'iniitative de proposer un vote sur le choix entre Vinci et une « poignée d'amoureux de plantes vertes », c'est qu'il était aussi sûr du résultat que ceux qui persistent à appeler démocratie un régime corrompu, inféodé auxs oligarchies arasant la terre sous le rouleau compresseur de la rentabilité. Comme les zapatistes du Chiapas en ont fait l'exprience, il n'y a pas de dialogue possible entre des hommes et des femmes, qui revendiquent le droit de vivre, et des instances étatiques, bureaucratiques, poltiques qui cautionnent les empoisonneurs de l'agro-alimentaires, les pollueurs de la pétro-chimie, les paysagistes du gaz de schiste, des gisements aurifères, des grands travaux « d'intérêt public », les collègues et concurrents de Goldman-Sachs et tutti quanti.
La vie est la seule arme qui ne tue pas. Elle est notre seule défense. Il n'y a pas de solutions venues d'en haut. Tout vient de la base et doit rester à la base. Vivent les territoires libérés de la prédation étatique et marchande !
Solidarité sans frontières


À la demande de l'auteur, qui n'est pas moi :
Merci de diffuser si le texte vous agrée, et de faire parvenir à ND des Landes, dont je ne connais pas la messagerie
amitiés

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